Le Conférencier, membre du gouvernement italien sortant, a livré une analyse de l’incertitude dans laquelle la victoire de partis aux programmes difficilement compatibles plonge à la fois l’Italie et la zone euro. Selon lui, la revendication principale de la Lega d’une flat tax à 15 % est incompatible avec la dette italienne, de même que la proposition de revenu universel du mouvement cinq étoiles, les deux combinés pouvant avoir des effets désastreux. Il a montré que des politiques d’austérité excessives de même que le fait que l’Italie n’ait pas été suffisamment aidée par les autres pays européens sur la question de la pression migratoire ont fait graduellement passer l’opinion publique italienne d’euro-optimiste à eurosceptique, avec les conséquences politiques que l’on constate aujourd’hui. Il a répondu à de nombreuses questions en phase directe avec l’actualité, notamment de la part d’étudiants de l’Université de Genève.