Le conférencier s’est efforcé de montrer les vulnérabilités du projet européen de l’UE, qui s’est élargie considérablement ces 15 dernières années mais dont le centre reste faible et la légitimité fragile. Elle est affectée par un taux de croissance modeste avec un creusement des divergences entre les pays et des inégalités à l’intérieur des pays. Elles déploie également dans un environnement mondial moins favorable. Dans ce contexte, les dernières élections européennes ont vu un léger surcroît de participation en moyenne. Les populistes ont certes progressé, mais les forces pro-européennes représentent tout de même 75% des élus. Toutefois, cela ne saurait cacher la tendance de l’UE vers plus d’intergouvernemental. Aujourd’hui, l’avenir est sûrement dans une plus grande différenciation du projet européen. L’Italie est un risque systémique important du point de vue de l’économie et de la zone euro. La relation franco-allemande reste incontournable, mais elle a changé depuis l’arrivée de Macron qui joue le rôle d’aiguillon alors que Merkel se satisfait globalement de l’état actuel de l’UE. Le conférencier a ensuite pu répondre à de nombreuses questions de l’auditoire.