À PROPOS

2000 – 2019

Renaissance du Centre Européen de la Culture

À la fin des années 1990, le Centre entre en crise profonde. La direction établie en 1992 perd la confiance des autorités politiques, notamment du Canton qui retire son appui financier, de même que celle de ses principaux collaborateurs. Il perd aussi ses locaux, puisque la Ville de Genève, propriétaire de la Villa Moynier, souhaite entreprendre sa rénovation complète. Durant ces temps troublés, Me Michael Schneider, avocat d’affaires, assure l’intérim de la Présidence, alors même qu’une dissolution pure et simple du Centre est envisagée.

Dans ce contexte très difficile, le Professeur Dusan Sidjanski, fondateur et ancien Directeur du Département de science politique de l’Université de Genève, s’oppose résolument durant les années 2000-2002 à la fermeture du Centre en faisant valoir notamment le patrimoine européen qu’il représente depuis le Congrès de La Haye. Il est alors soutenu par le Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, le Professeur Charles Méla, par le nouveau Premier Ministre du Portugal José Manuel Barroso, ainsi que par l’Union des Fédéralistes Européens. Dusan Sidjanski est élu Président en 2003. Avec beaucoup d’énergie, il lance de nouvelles activités. La Fondation Latsis offre l’appui logistique indispensable en mettant à disposition ses locaux et une partie de son secrétariat.

En 2004, le Professeur Sidjanski devient en outre Conseiller spécial du Président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso au début des années 1980 au Département de science politique de l’Université, ce qui renforce les capacités du Centre de faire entendre sa voix auprès des instances de l’Union européennes.

De nouvelles activités se développent, notamment la « Main à la Pâte » dès 2002, la relance du Dialogue des Cultures en 2004, avec une réunion à Genève et un grand colloque à Lisbonne, ainsi qu’un nouveau cycle de conférences sur l’Europe inauguré en 2005 à l’Aula de l’Université de Genève par José Manuel Barroso qui présente à cette occasion sa vision de l’Union Européenne et de son avenir.

En 2008, le Professeur Charles Méla, ancien Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève et Directeur (jusqu’en 2013) de la Fondation Martin Bodmer à Cologny, accède à la Présidence du Centre, tandis que le Professeur Sidjanski devient Président d’honneur tout en assurant la Présidence par interim jusqu’à ce que Charles Méla ait quitté la direction de la Fondation Bodmer.

En novembre 2014, Micheline Calmy-Rey, ancienne Ministre des Affaires étrangères et ancienne Présidente de la Confédération suisse, a accepté d’être, aux côtés du Professeur Sidjanski, Présidente d’honneur du Centre.

Cycles de Conférences européennes

Le cycle des conférences-débats du Centre sur l’Europe et l’avenir de l’Union Européenne a été inauguré à l’Aula de l’Université de Genève en 2005 par José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne. Ces conférences – débats sont organisées avec le soutien de la Direction des Affaires Européennes (anciennement, Bureau de l’Intégration) du Département Fédéral des Affaires Étrangères, et en étroite collaboration avec l’Institut d’Études globales (anciennement, Institut Européen) et le Centre d’Études Juridiques Européennes de l’Université de Genève, ainsi qu’avec l’Institut de Hautes Études Internationales et du Développement.

Fédération européenne et Europe des Régions selon Denis de Rougemont

Autour du thème du fédéralisme et de l’avenir de l’Union Européenne, un groupe de réflexion s’est réuni à l’initiative du Centre en avril 2012 au château de Coppet en présence notamment du Président de la Commission José Manuel Barroso et du Directeur général du Bureau des conseillers en politiques européennes (BEPA) Jean-Claude Thébault. La réunion a été jugée enrichissante par l’ensemble des participants, ce qui a encouragé le Centre à conduire un projet à plus long terme dans ce domaine. S’appuyant sur les premières pistes de réflexion esquissées à Coppet, le Centre a ainsi entamé à partir de 2013, grâce à plusieurs soutiens privés, une double recherche sur l’avenir fédéraliste de l’Union Européenne ainsi que sur la place des Régions dans la future Fédération, en s’efforçant de réactualiser la pensée de Denis de Rougemont.

Des travaux sont menés autour de ces deux thèmes et des personnalités du monde académique, politique ou économique, sont consultées, comme par exemple le Professeur Jean-Louis Quermonne, l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet, ou bien encore l’essayiste Joël de Rosnay. Les principaux axes de réflexion concernent la fédéralisation de la zone euro conçue comme noyau de la future Fédération, l’amélioration du fonctionnement démocratique de l’Union Européenne, le rôle de la Commission européenne, la place de l’Europe dans le monde, les enjeux de la politique étrangère et de sécurité, les droits fondamentaux, les régions et l’idée de Sénat des Régions, l’identification des principales dispositions pouvant figurer dans une Charte constitutionnelle de base.

L’objectif est de parvenir sur ces différents points à un ensemble de propositions qui seront ensuite échangées plus largement, avec pour idée directrice de contribuer au débat sur l’évolution de l’Union Européenne.

Russie et Union européenne

Le Centre souhaite promouvoir un meilleur dialogue entre l’Union Européenne et la Russie, dans la mesure où cette dernière appartient culturellement à l’ensemble européen, même si elle n’aspire pas à adhérer à l’Union. Le Professeur Sidjanski a défendu avec constance cette idée depuis plusieurs années. Ainsi a-t-il pris une part active à un colloque de la Fondation Carnegie et du BEPA organisé sur ce thème, ainsi que sur la politique de voisinage oriental de l’Union, en mai 2012 à Bruxelles au siège de la Commission. Il y a défendu notamment l’idée qu’en l’absence de ce partenaire-clé qu’est la Russie, il est illusoire de penser que l’on pourra réaliser un jour un Partenariat oriental solide avec les trois pays du Caucase, l’Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie. 

Malgré un contexte rendu plus difficile encore par la crise en Ukraine et la politique de sanctions prises à l’encontre de la Russie, une réunion préparatoire sous forme de séminaire à huis clos a pu être organisée en juin 2014 à Genève, durant laquelle un plan d’action a été discuté et mis au point en prévision d’un futur colloque Union Européenne – Russie. Ce colloque devrait être animé par Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française. 

Le Bureau des conseillers en politiques européennes (BEPA http://ec.europa.eu/bepa/index_fr.htm) auprès de la Présidence de la Commission était représenté à cette réunion par Eric Peters, tandis que le Consul général de Russie à Genève, Youri Gloukhov, a également pu participer à la partie introductive.
Parmi les participants actifs à ce groupe restreint, on peut mentionner les noms de Georges Nivat, Professeur honoraire à l’Université de Genève et grand spécialiste de la Russie, ainsi que du Professeur Wolfgang Danspeck- gruber, Directeur du « Liechtenstein Institute on Self-Determination » de l’Université de Princeton. 

Les participants ont souligné la nécessité de réfléchir de manière indépendante sur la question des relations Russie – UE, comme le Centre s’efforce précisément de le faire. Ils ont conclu que le futur colloque devrait s’attacher à faire ressortir les éléments profonds de la relation entre les deux partenaires, à tirer la leçon des expériences positives et négatives, à identifier les conditions politiques et les instruments nécessaires pour relancer des relations aujourd’hui dégradées par la crise ukrainienne, de manière à pouvoir formuler un certain nombre de propositions concrètes pour la période 2014-2019 correspondant à un nouveau leadership dans l’Union Européenne (nouveau Parlement, nouvelle Commission, nouveau Président du Conseil européen). Au-delà de la Russie, le colloque pourrait également permettre à l’UE de mieux comprendre le projet d’Union eurasiatique et de mieux dessiner ainsi les perspectives de coopération avec cette entité nouvelle. 

 

Dialogue des Cultures

Renouant avec la tradition des deux premiers « Dialogues des Cultures » instaurés par Denis de Rougemont à Genève en 1961 et à Bâle en 1964 (Conférence Europe-Monde), le Centre a organisé deux réunions interna- tionales sur ce thème en 2004, l’une à Genève en janvier en coopération avec l’Université (Faculté des Lettres) et la Fondation Latsis, l’autre à Lisbonne en avril à la Fondation Gulbenkian avec le soutien des Fondations Latsis et Luso-américaine et sous le haut patronage du Premier Ministre José Manuel Barroso qui a ouvert la séance par un vibrant hommage à Denis de Rougemont dont il fut l’étudiant. Parmi les exposés, on peut relever celui du Professeur de Philosophie du droit Alexis Keller sur l’Accord de Genève entre Israéliens et Palestiniens, dont il a été l’un des inspirateurs, celui d’Hélène Ahrweiler, ancien Recteur de l’Académie de Paris sur le thème de l’éducation et de la paix, tandis que la Commissaire européenne Viviane Reding évoquait le rôle de l’Union Européenne d’ouverture au Monde en matière d’éducation avec notamment le programme Erasmus Mundus. La contribution de l’Europe au dialogue des cultures a été abordée notamment par les Professeurs Dusan Sidjanski et Fernando Gil (de l’Université de Lisbonne), tandis que le Professeur Umberto Gori (Université de Florence) montrait les enjeux culturels de la globalisation. L’essence pluraliste d’une culture européenne intrinsèquement diverse a été le fil conducteur de diverses interventions, notamment celles des Professeurs Charles Méla et Alain de Libera (Université de Genève et École pratique des Hautes Études de Paris). Le Professeur Maurice-Ruben Hayoun (Université de Genève) a apporté ses réflexions sur l’identité juive et la culture européenne, tandis que l’écrivain Abdelwahab Meddeb parlait des déchirements qui affectent l’Islam contemporain. 

Les contributions les plus marquantes des rencontres de Genève et de Lisbonne ont donné lieu à l’ouvrage intitulé Dialogue des Cultures à l’aube du XXIe siècle : hommage à Denis de Rougemont, publié en 2007 dans la collection du Centre Européen de la Culture aux éditions Bruylant (Bruxelles). 

Par l’entremise de son Président, Charles Méla, le Centre a en outre participé activement à plusieurs initiatives de la Fondation Martin Bodmer. On peut notamment mentionner l’exposition sur « Orient – Occident, racines spirituelles de l’Europe » en 2009 (Actes parus en 2014), « Soljenitsyne, le courage d’écrire » en présence de l’épouse de l’écrivain en 2011, « Alexandrie la divine » en 2014 accompagnée d’un colloque scientifique « Les sagesses barbares » (du 27 au 30 août) soutenu par la Fondation internationale Latsis et abordant les relations entre le monde grec et non grec (barbare, y compris chrétien) dans l’espace hellénistique puis gréco-romain à travers l’intérêt des Grecs pour les Barbares, Egyptiens, Perses, Chaldéens, Juifs et Indiens, et leur philosophie. Le paysage culturel de la Méditerranée et de l’Orient en fut profondément modifié et le relais en fut pris pour les sciences et les sagesses par Bagdad au Xe siècle, Cordoue et Tolède au XIIe, Florence au XVe. Le Centre a, dans cette optique, participé à deux reprises aux « Rencontres Orient – Occident » organisées au Château Mercier à Sierre et à une exposition à Paris dans le Hall Miró de l’UNESCO (du 15 au 25 novembre 2010), de 57 photographies de Frédéric Möri sur « Orient-Occident. Racines spirituelles de l’Europe », suivie d’une conférence-débat dans la Salle IV, dans le cadre de la Journée mondiale de la Philosophie (2010, année internationale du rapprochement des cultures). 

La main à la pâte, promotion de l'enseignement des sciences en Europe

Promouvoir une éducation européenne reste un objectif important pour le Centre Européen de la Culture. En 1999, lors de la remise des Prix de la Fondation Latsis, le Professeur Sidjanski a rencontré le Prix Nobel de Physique (1992) Georges Charpak, qui lui a parlé d’une méthode innovante de familiarisation des jeunes enfants à la démarche scientifique qu’il avait mise au point avec Leon Lederman, autre Prix Nobel de Physique (1988): « La Main à la Pâte ».

Il s’agit d’une méthode ludique et expérimentale d’initiation des enfants de 4-5 ans à la démarche et au raisonnement scientifiques. Elle éveille leur curiosité en leur apprenant à dialoguer avec les autres – donc à les respecter – par l’échange d’arguments rationnels et convaincants. Au-delà de l’aspect scientifique stricto sensu, ses caractéristiques en font aussi une méthode d’apprentissage du débat démocratique et de la vie en société. C’est ainsi que l’on a pu par exemple constater, dans les classes où elle a été introduite, une diminution sensible de la violence entre les élèves. C’est donc également un outil d’intégration sociale. 

Fort de ses premiers contacts avec Georges Charpak ainsi qu’avec certains de ses collègues comme Yves Quéré et Pierre Léna (de l’Académie des sciences de l’Institut de France), le Professeur Sidjanski a réuni en 2002 au Centre Européen de la Culture un colloque animé par Georges Chapark et Yves Quéré, auquel ont assisté une vingtaine d’enseignants et responsables de la politique d’éducation des cantons francophones de Suisse. L’expérience s’est ensuite très vite développée grâce à un partenariat avec la plate-forme Sciences-Cité de l’Université de Genève. L’introduction de l’expérience dans les programmes scolaires s’est ensuite malheureusement heurtée à des obstacles administratifs, aggravés par le fractionnement cantonal des politiques d’éducation qui a entravé sa diffusion en Suisse. 

Au plan européen, le Professeur Sidjanski a organisé en 2005 une rencontre à Paris entre Georges Charpak et le Président Barroso pour sensibiliser ce dernier à l’importance de «La Main à la Pâte». Cela lui a permis de recevoir peu de temps après un financement d’1,75 million d’euros octroyé par l’Union dans le cadre du projet « Pollen » de mise en réseau de douze villes pépinières de science. En 2010, le projet « Fibonacci » (du nom d’un mathématicien pisan du XIIIe siècle) a pris le relais de « Pollen ». La transition avec « La Main à la Pâte », puis avec « Pollen », a été présentée en septembre 2010 par le Professeur Sidjanski lors d’une conférence à l’Université de Bayreuth intitulée « European Cultural Heritage and the Role of Science and Mathematics ».

Il a aussi rendu hommage à Georges Charpak lors d’une cérémonie organisée le 1er mars 2011 à l’Académie des Sciences de l’Institut de France à Paris. Les contributions les plus marquantes des rencontres de Genève et de Lisbonne ont donné lieu à l’ouvrage intitulé Dialogue des Cultures à l’aube du XXIe siècle : hommage à Denis de Rougemont, publié en 2007 dans la collection du Centre Européen de la Culture aux éditions Bruylant (Bruxelles).

Par l’entremise de son Président, Charles Méla, le Centre a en outre participé activement à plusieurs initiatives de la Fondation Martin Bodmer. On peut notamment mentionner l’exposition sur « Orient – Occident, racines spirituelles de l’Europe » en 2009 (Actes parus en 2014), « Soljenitsyne, le courage d’écrire » en présence de l’épouse de l’écrivain en 2011, « Alexandrie la divine » en 2014 accompagnée d’un colloque scientifique « Les sagesses barbares » (du 27 au 30 août) soutenu par la Fondation internationale Latsis et abordant les relations entre le monde grec et non grec (barbare, y compris chrétien) dans l’espace hellénistique puis gréco-romain à travers l’intérêt des Grecs pour les Barbares, Egyptiens, Perses, Chaldéens, Juifs et Indiens, et leur philosophie. Le paysage culturel de la Méditerranée et de l’Orient en fut profondément modifié et le relais en fut pris pour les sciences et les sagesses par Bagdad au Xe siècle, Cordoue et Tolède au XIIe, Florence au XVe. Le Centre a, dans cette optique, participé à deux reprises aux « Rencontres Orient- Occident » organisées au Château Mercier à Sierre et à une exposition à Paris dans le Hall Miró de l’UNESCO (du 15 au 25 novembre 2010), de 57 photographies de Frédéric Möri sur « Orient – Occident. Racines spirituelles de l’Europe », suivie d’une conférence-débat dans la Salle IV, dans le cadre de la Journée mondiale de la Philosophie (2010, année internationale du rapprochement des cultures).

Pluralisme et Éducation en Europe centrale et du Sud-Est

En décembre 2012, lors d’une réunion à Berlin, le Centre a décidé de s’associer au projet « EU-36 » de réflexion sur les futurs élargissements de l’Union Européenne, porté par l’Université d’Europe centrale de Budapest et son Centre d’Études sur l’élargissement de l’UE dirigé par le Professeur Péter Balázs. En avril 2013, le Centre a organisé avec l’Institut Européen de l’Université un colloque à Genève sur le thème « Démocratie, institutions, et identité» qui s’est tenu dans le cadre de EU-36 ». Il a notamment mis sur pied une table-ronde introduite par Boris Tadic, ancien Président de Serbie, avec la participation de plusieurs Ambassadeurs des pays concernés (Albanie, Turquie, Macédoine, Monténégro, Serbie). La veille du colloque, le Centre a organisé à l’Université de Genève une conférence publique du Professeur Balázs sur le thème de l’avenir de l’Union Européenne à l’horizon 2020. L’ensemble des travaux du groupe EU-36 a été publié en juin 2014 par l’Université d’Europe centrale sous le titre A European Union with 36 Members? Perspectives and Risks. Il contient notamment les contributions du Professeur Dusan Sidanski, Président d’Honneur du Centre, et de Dr François Saint-Ouen, Secrétaire général, ainsi que celles du Professeur Nicolas Levrat et de Dr Frédéric Esposito, de l’Institut Européen de l’Université de Genève.

De son côté, le Centre a souhaité entamer une action s’efforçant de dépasser les critères formels actuellement en vigueur pour déclarer un pays apte à rejoindre l’Union Européenne (critères de Copenhague). Il est en effet arrivé à la conclusion qu’au-delà des aspects formels du respect de l’État de droit et de l’organisation d’élections libres par exemple, il est important de favoriser la mise en pratique concrète des idéaux de la démocratie et du pluralisme, ainsi que de refus du nationalisme. Il souligne que l’éducation, et notamment l’histoire telle qu’elle est enseignée aux élèves, joue un rôle majeur dans ce contexte. 

C’est pourquoi le Centre a nourri le projet « Pluralisme et Éducation » qui vise à promouvoir une conception de l’histoire, du civisme et du pluralisme, compatible avec les valeurs européennes et éloignée le plus possible du nationalisme, dans six pays : la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Macédoine, la Croatie et la Serbie. Il est prévu de le développer avec divers partenariats, notamment dans les pays concernés. 

Geneva Hub for Democracy

Dans le prolongement de ses recherches sur la Fédération européenne et sur le pluralisme, le Centre a inauguré en septembre 2015 une activité centrée sur les enjeux de la démocratie et de la sécurité et sur l’idée de culture démocratique, dont l’essentiel s’est déroulé à la Maison de la paix à Genève. Ce projet, baptisé « Geneva Hub for Democracy », a été conçu pour se développer en étroite coordination avec notamment trois autres institutions basées à la Maison de la Paix et soutenues par la Confédération suisse: le Geneva Centre for Security Policy, le Geneva Centre for the Democratic Control of Armed Forces et le Foraus.

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